Sites naturels et panoramas

Sites naturels

Espace Naturel Sensible de la Salette petit-site Qu’est- Qu’est-ce qu’un Espace Naturel Sensible (ENS) ?
C’est un site remarquable en terme de patrimoine naturel (faune, flore et paysage), tant pour la richesse que pour la rareté des espèces qu’il abrite.
Il est d’un grand intérêt biologique car il doit comprendre des espèces et milieux rares ou protégés. Il a aussi pour vocation (si le site le permet) à être aménagé pour rendre possible les visites pédagogiques.
La protection de l’environnement est une des priorités du Conseil Général de l’Isère.
Pour préserver les milieux naturels les plus remarquables de notre département qui peuvent en outre être soumis à une menace particulière (pression urbaine, évolution du paysage, déprise agricole, intensification des cultures…), le Conseil Général a décidé de contribuer à leur protection en créant le réseau des Espaces Naturels Sensibles regroupant plus de 120 sites (Départementaux ou Locaux). Chaque Espace naturel sensible fait l’objet d’études scientifiques et de suivis de l’évolution de la faune et de la flore permettant d’améliorer nos connaissances de la nature en Isère, de mieux la comprendre et de mieux la préserver.
Le petit site naturel sensible à été classé en Janvier 2014 Espace Naturel Sensible. Il est localisé autour de la chapelle de la Salette sur une surface de 5 hectares. L’association les amis de la Salette a depuis de nombreuses années oeuvré à l’entretien et l’amélioration du site : restauration de la chapelle, création d’un verger conservatoire, d’une mare pédagogique et chaque année elle alimente la meule de foin qui rappelle les temps anciens .
La présence d’un troupeau de chèvres (chèvrerie du loup) assure un débroussaillage et permet de reprendre du terrain sur les bois et de regagner des pâturages.
L’ACCA veille sur la faune et la flore, action d’observation.
Grâce à l’implication sur le site de tous ces bénévoles, une espèce protégée en voie de disparition s’est développée, il s’agit d’un papillon aux ailes bleues, l’azuré du serpolet ainsi qu’un nombre important d’autres insectes pollinisateurs .
papillon-azure-du-serpolet-bellegarde-poussieu

Vous pouvez également voir quelques spécimens de l’orchidée, orchis bouc, (Himantoglossum hircinum), ou himantoglosse à odeur de bouc est une orchidée terrestre européenne. On l’appelle parfois loroglosse à odeur de bouc (Loroglossum hircinum).
Himantoglossum signifie langue en lanière, et Loroglossum langue étroite en référence au labelle de la fleur, hircinum fait référence à l’odeur de bouc forte et désagréable des fleurs.
Plante robuste pouvant atteindre 1 m. Elle possède de nombreuses feuilles d’un vert grisâtre qui apparaissent en automne, persistent l’hiver puis se flétrissent à la floraison. L’inflorescence est cylindrique et assez dense, fleurs verdâtres bordées de pourpre, sépales et pétales rassemblés en casque, labelle très allongé, jusqu’à 6 cm, enroulé, plus ou moins déployé à l’horizontale à la floraison, peu échancré à l’extrémité. Odeur marquée caractéristique, proche de celle du bouc (perceptible uniquement à proximité immédiate de la fleur).

Traversé par le chemin de Compostelle ce lieu reposant, riche en biodiversité, appelle à la méditation …..

Travaux de l’été 2015
Grâce à la traditionnelle fauche organisée par “les Amis de La Salette” la meule a retrouvé une fière allure.
La clôture terminée ,les chèvres ne viendront plus taquiner les arbres et le potager qui entoure la chapelle.

bellegarde-poussieu-ens-mareLa mare a souffert de la sécheresse et son niveau est au plus bas. Un poisson chat a élu domicile dans cette eau trouble. Merci à la personne pour ce don, mais l’espace est restreint pour cet animal.
Nous vous rappelons qu’il’ est interdit d’introduire des espèces non référencées dans le plan d’action.

En 2016, l’ENS continue son évolution. La mare de l’Ombre va être réhabilitée grâce à l’intervention des Amis de La Salette. De nouveaux panneaux vont être installés par le conseil départemental (remplacement des informations sur le site).

À voir sur cet espace :

chapelle-de-la-salette-bellegarde-poussieu Ancienne église du Mandement de Bellegarde construite au moyen âge sur un bloc rocheux ; il est fait mention de la Chapelle dès le XIème siècle alors dédiée à Saint Saturnin.
Nombreuses modifications au XVIIIème siècle.
Ancienne église de la paroisse de Bellegarde ; elle s’élève au sud de l’enceinte du château de la famille de Bellegarde dont il est fait mention dès le XIème siècle. Remarquable pour son clocher peigne, l’ensemble peut être dater de la fin du moyen âge. Dédiée à Notre Dame dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Cette église a subi de nombreuses transformations architecturales au XVIIIème siècle. Le mandement de Bellegarde était composé de 4 paroisses : Bellegarde, Poussieu, Moissieu & Pact

Panoramas

La table d’orientationtable-dorientation-bellegarde_poussieu_01 Sur le chemin des crêtes, à près de 400 mètres d’altitude, la table d’orientation domine la plaine de la Bièvre .
Une belle carte en émail vous permet d’identifier les caractéristiques du magnifique panorama qui fait face.
Un endroit très fréquenté tout au long de l’année.
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Curiosités et monuments

  • La Chapelle Notre Dame de la Salette
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C’est l’ancienne église de la paroisse de Bellegarde construite sur un bloc rocheux au Sud du mur d’enceinte du château de la famille de Bellegarde dont on trouve la trace au XI ème siècle.
Elle est dédiée à St Saturnin et administrée par un vicaire. Le cimetière l’entourait. Une des deux cloches a disparu à l’époque révolutionnaire.

  • La table d’orientation
    table-dorientation

Sur le chemin des crêtes, à près de 400 mètres d’altitude, la table d’orientation domine la plaine de la Bièvre .
Une belle carte en émail vous permet d’identifier les caractéristiques du magnifique panorama qui fait face.

Histoire

Patrimoine historique

  • Eglise Paroissiale de la Nativité de Notre Dame :
    La reconstruction de l’église de Bellegarde Poussieu est envisagée dès 1858 en raison des menaces d’écroulement du précédent édifice. Mais les plans et devis de Firmin Allemand, architecte de Vienne, ne sont approuvés qu’en 1879 et la construction confiée à l’entrepreneur Gache en 1881. Un financement difficile, assuré par la Municipalité est àl’origine de ces délais. En 1886, la nouvelle église néo – gothique est pratiquement achevée. La flèche du clocher est édifiée en 1891.
  • Tabernacle du maître – Autel, XVIIème s :
    Bien que reconstruite en 1884 dans le style néo-gothique, l’église conserve un beau tabernacle baroque que l’on a simplement cru bon de repeindre en gris pour l’harmoniser au reste de l’édifice. Colonnes torses alternant avec une architecture en trompe l’œil, consoles s’achevant en coprs d’angelot, cartouches, cuits découpés, visages entourés d’une serviette constituent l’essentiel d’un décor animé par une belle série de statuettes, représentant les Pères de l’église (Jérôme, Grégoire, Augustin, Ambroise), le Christ bénissant, les quatres évangélistes et deux diacres non identifiés.
  • Calice, argent, Lyon, 1723 – 1724 (en dépôt à Beaurepaire)
    L’orfèvre religieuse ayant été très largement victime des fontes révolutionnaires, les pièces antérieures au XIXème s. sont aujourd’hui extrêmement rares. Ce calice, d’une grande simplicité, exécuté à Lyon au début du XVIIIème s., en est un précieux exemple.
  • Croix incrustée de nacre gravé, XIXème s. :
    On ne connaît pas à l’heure actuelle l’usage de cette croix incrustée d’un décor de nacre gravé illustrant le sacrifice du Christ. On y distinguera, du haut en bas, de grosses fleurs prolongées de rinceaux, la colombe du St Esprit, la croix entourée de fleurs et adorée par deux anges, le Sacré Cœur de Jésus, les attributs de la passion et des pampres de vigne.
  • Chasuble blanche, XIXème s. :
    La chasuble est ornée de petits bouquets de fleurs polychromes et galonnée de jaune. Selon une tradition très répandue, il pourrait s’agir d’une robe de mariée, donnée à la paroisse pour être transformée en ornement liturgique.
  • Chapelle Notre Dame de la Salette :
    c’est l’ancienne église de la paroisse de Bellegarde construite sur un bloc rocheux au Sud du mur d’enceinte du château de la famille de Bellegarde dont on trouve la trace au XI ème s. Elle est dédiée à St Saturnin et administrée par un vicaire. Le cimetière l’entourait. Elle a subi de nombreuses transformations architecturales en particulier au XVIIIème s. En 1786, le 26 janvier à 10 h du matin, messire de Fumel, curé de Sonnay baptise deux cloches : Marie -Françoise – Parrain Noble Charles Antoine Ribaud de Gauthier, Ecuyer et lieutenant des maréchaux de France. Marie -Thérèse – Marraine, Dame Thérèse Martin Une des deux cloches a disparu à l’époque révolutionnaire.
  • Siège de célébrant, Xvème s. :
    Le siège de la chapelle de la Salette est parfois appelé ” siège mérovingien. Il s’agit en fait d’une rare œuvre de la fin du Xvème s., ornée d’un panneau sculpté de lourds pampres de vigne emplissant aisément toute la surface. l Deux Saints, bois, fin XVIIIème s. : Les deux statues sont en bois, naguère polychromé. L’une figure un évêque tenant ses yeux dans un plateau, peut-être St Abdon, évêque de Metz, aveugle guéri à la suite d’un pèlerinage, habituellement représenté de cette façon. L’autre est un jeune homme, tenant une flèche de la main droite et portant la main gauche à son cœur, représentation inhabituelle de St Sébastien ou plutôt St Vénéré localement et inconnu des principaux répertoires iconographiques. L’élancement des figures, leur attitude théâtrale, le mouvement des draperies datent ces statues de l’âge baroque.
  • Château des Gallerands :
    En 1631, Sébastien Dubois, notaire de Sonnay, achète la terre seigneuriale des Gallerands à Joachim Ducros, seigneur de Mantaille. Il construit le château.
    1734, le 17 octobre, à Poussieu, mariage de Messire François Chaste, écuyer conseiller et procureur du Roi de la sénéchaussée de Crest et de Mademoiselle Adrianne Duboys, fille de feu Michel Duboys, docteur médecin et de feu Adrianne Trouillet. A la famille Chaste des Gallerands succède la famille Chavanis.
    1914, Jean Dupuis de Murinais y réside.