Citoyenneté et civisme

Il est important que chaque poussieurois soit sensible au respect de l’environnement et des règles de vie qui permettent de maintenir des relations de bon voisinage. Car la courtoisie améliore la qualité de vie de chacun.

Voici quelques règles et conseils qui permettront de mieux vivre tous ensemble !

1- Animaux :

Les gênes occasionnées par nos amis à quatre pattes sont multiples : bruits intempestifs, réactions de peur, divagations sur la voie publique.
Pour apprécier pleinement la compagnie de nos animaux domestiques, nous vous rappelons que chaque propriétaire est entièrement responsable de son animal, des accidents et dégâts que celui-ci peut provoquer.

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De plus, il est interdit de laisser divaguer un animal domestique (article L.211-19-1 du Code rural). Le chien est considéré comme en état de divagation lorsqu’il n’est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout autre instrument sonore permettant son rappel ou s’il est éloigné de son propriétaire d’une distance dépassant cent mètres (article L.211-23 du Code rural).

Lire la réglementation sur les chiens dangereux dans vie quotidienne : page environnement

2- Bruits :
Nuisances sonores : arrêté préfectoral n°97-5126- article 1 « Tout bruit de nature à porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, par sa durée, sa répétition ou son intensité, causé sans nécessité ou dû à un défaut de précaution, est INTERDIT, DE JOUR COMME DE NUIT. »
Les cris d’animaux, notamment des chiens, dont la durée, la répétition ou l’intensité sont de nature à porter atteinte à la tranquillité publique, aussi bien le jour que la nuit, provoque une gêne de voisinage. Les personnes qui ont des animaux ou qui en ont la garde, veilleront à ce qu’ils ne provoquent pas de nuisance sonore.

tondeuse
Travaux de bricolage : arrêté préfectoral n°97-5126- article 9 « Les travaux de bricolage et de jardinage utilisant des appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore tels que tondeuse à gazon, motoculteur, tronçonneuse, perceuse, raboteuse ou scie, ne sont autorisés qu’aux horaires suivants :

  • Les jours ouvrables de 8h30 à 12h et de 14h30 à 19h30,
  • les samedis de 9h à 12h et de 15h à 19h,
  • les dimanches et jours fériés uniquement de 10h à 12h. 

3- Brûlage des déchets verts
Le Règlement Sanitaire Départemental interdit l’élimination par brûlage de tous les déchets, dont les déchets verts de tonte des pelouses, de taille des haies et plus généralement tous les déchets issus de l’entretien des jardins.

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L’entretien d’un jardin particulier génère en moyenne 160 kilos de déchets verts par personne et par an. 9% des foyers les brûlent, ce qui fait près d’un million de tonnes de déchets verts brûlés à l’air libre. Cette action est source d’émission importante de substances polluantes, gaz et particules.
C’est pourquoi elle est strictement interdite par arrêté préfectoral, et réservé aux exploitants agricoles, dans le cadre stricte de leur activité professionnel.
Si le brûlage des déchets verts est interdit, il en va de même pour les ordures ménagères et tous autres déchets ou matériels.
Les poubelles sont à votre disposition, de même que les points d’apport volontaire pour le tri, et les deux déchèteries de Beaurepaire et Montseveroux. Nous vous rappelons que pour les particuliers, les passages en déchèterie sont illimités.
(Insérer les horaires)
Points d’apport volontaire : le comportement de certains usagers transforment nos points propres en véritables tas d’immondices. Cela n’est pas tolérable, il en va de la santé de chacun. Pour rappel, le dépôt « sauvage » d’ordures ménagères est sanctionné par une amende de 75 €.

4- Entretenez votre jardin au naturel !
Jardiniers amateurs et professionnels, il appartient à chacun de préserver santé et environnement.
Les désherbants et autres pesticides ont un effet néfaste avéré pour l’environnement et la santé, ils influent sur la qualité de l’air, réduisent la fertilité des sols et contaminent les nappes phréatiques, sources d’eau potable.

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Les communes s’engagent dans la démarche « ZERO PHYTO » les unes après les autres, et Bellegarde-Poussieu n’est pas en reste. C’est pourquoi les herbes folles, ou mauvaises réapparaissent dans le village. Un plan de désherbage communal va être mis en place, la tonte ne sera plus systématique.
Ce que la commune fait, chacun peut le faire aussi, pour son bien-être et celui de tous. Ainsi, les premières actions peuvent être :
Enlever à la main les mauvaises herbes, pailler le pied des arbres et arbustes, privilégier des plantes couvre-sols pour limiter la repousse des plantes indésirables, composter les déchets.
Avec l’intervention de tous, particuliers, professionnels et commune, la biodiversité reprendra ses droits, les terrains appauvris par les traitements agressifs retrouveront leur fertilité.

5- Espèces invasives et nuisibles :
La chenille processionnaire du pin est susceptible d’émettre des agents pathogènes à l’origine de réactions cutanées, oculaires et internes, par contact direct ou aéroporté. De plus, cette attaque parasitaire entraîne, à plus ou moins brève échéance, la mort de l’arbre colonisé.

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Un arrêté municipal a été pris, afin de préserver la santé publique et la protection des végétaux :
Il convient donc de supprimer et détruire les cocons, de préférence par piégeage avec incinération ou tout autre moyen adapté.
Cette lutte est obligatoire, de façon permanente dès l’apparition de ces nuisibles, quel que soit le stade de leur développement et quels que soient les végétaux ou autres objets sur lesquels ils sont détectés.
Un traitement annuel préventif à la formation de ces cocons devra être mis en œuvre sur les végétaux susceptibles d’être colonisés, entre le début du mois de septembre et le milieu du mois d’octobre.

Informations complémentaires dans vie quotidienne : page environnement

 La pyrale du buis a fait de gros dégâts l’été dernier, elle est toujours là. Les chenilles de ce petit papillon originaire d’Asie, ont le gros défaut, pour nous, de ne pas avoir de prédateur en Europe.

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Elles raffolent du buis, et dévorent consciencieusement toutes les feuilles.
On peut donc passer de longues heures à examiner nos buis, pour en retirer les chenilles une à une, ou bien appliquer un traitement BIO à base de Bacillus Thuringiensis. Cet insecticide bio n’agit que sur la pyrale, qu’il élimine par contact et ingestion. Il est en revanche respectueux des pollinisateurs.

Informations complémentaires dans vie quotidienne : page environnement

L’ambroisie fait son retour, comme chaque année ….

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Cette plante est toujours aussi gênante pour les personnes allergiques, il convient donc de la traquer : arracher les plants ou les couper, afin de l’empêcher de fleurir et de se multiplier.

Informations complémentaires dans vie quotidienne : page environnement