Patrimoine historique
- Eglise Paroissiale de la Nativité de Notre Dame :
La reconstruction de l’église de Bellegarde Poussieu est envisagée dès 1858 en raison des menaces d’écroulement du précédent édifice. Mais les plans et devis de Firmin Allemand, architecte de Vienne, ne sont approuvés qu’en 1879 et la construction confiée à l’entrepreneur Gache en 1881. Un financement difficile, assuré par la Municipalité est àl’origine de ces délais. En 1886, la nouvelle église néo – gothique est pratiquement achevée. La flèche du clocher est édifiée en 1891.
- Tabernacle du maître – Autel, XVIIème s :
Bien que reconstruite en 1884 dans le style néo-gothique, l’église conserve un beau tabernacle baroque que l’on a simplement cru bon de repeindre en gris pour l’harmoniser au reste de l’édifice. Colonnes torses alternant avec une architecture en trompe l’œil, consoles s’achevant en coprs d’angelot, cartouches, cuits découpés, visages entourés d’une serviette constituent l’essentiel d’un décor animé par une belle série de statuettes, représentant les Pères de l’église (Jérôme, Grégoire, Augustin, Ambroise), le Christ bénissant, les quatres évangélistes et deux diacres non identifiés.
- Calice, argent, Lyon, 1723 – 1724 (en dépôt à Beaurepaire)
L’orfèvre religieuse ayant été très largement victime des fontes révolutionnaires, les pièces antérieures au XIXème s. sont aujourd’hui extrêmement rares. Ce calice, d’une grande simplicité, exécuté à Lyon au début du XVIIIème s., en est un précieux exemple.
- Croix incrustée de nacre gravé, XIXème s. :
On ne connaît pas à l’heure actuelle l’usage de cette croix incrustée d’un décor de nacre gravé illustrant le sacrifice du Christ. On y distinguera, du haut en bas, de grosses fleurs prolongées de rinceaux, la colombe du St Esprit, la croix entourée de fleurs et adorée par deux anges, le Sacré Cœur de Jésus, les attributs de la passion et des pampres de vigne.
- Chasuble blanche, XIXème s. :
La chasuble est ornée de petits bouquets de fleurs polychromes et galonnée de jaune. Selon une tradition très répandue, il pourrait s’agir d’une robe de mariée, donnée à la paroisse pour être transformée en ornement liturgique.
- Chapelle Notre Dame de la Salette :
c’est l’ancienne église de la paroisse de Bellegarde construite sur un bloc rocheux au Sud du mur d’enceinte du château de la famille de Bellegarde dont on trouve la trace au XI ème s. Elle est dédiée à St Saturnin et administrée par un vicaire. Le cimetière l’entourait. Elle a subi de nombreuses transformations architecturales en particulier au XVIIIème s. En 1786, le 26 janvier à 10 h du matin, messire de Fumel, curé de Sonnay baptise deux cloches : Marie -Françoise – Parrain Noble Charles Antoine Ribaud de Gauthier, Ecuyer et lieutenant des maréchaux de France. Marie -Thérèse – Marraine, Dame Thérèse Martin Une des deux cloches a disparu à l’époque révolutionnaire.
- Siège de célébrant, Xvème s. :
Le siège de la chapelle de la Salette est parfois appelé ” siège mérovingien. Il s’agit en fait d’une rare œuvre de la fin du Xvème s., ornée d’un panneau sculpté de lourds pampres de vigne emplissant aisément toute la surface. l Deux Saints, bois, fin XVIIIème s. : Les deux statues sont en bois, naguère polychromé. L’une figure un évêque tenant ses yeux dans un plateau, peut-être St Abdon, évêque de Metz, aveugle guéri à la suite d’un pèlerinage, habituellement représenté de cette façon. L’autre est un jeune homme, tenant une flèche de la main droite et portant la main gauche à son cœur, représentation inhabituelle de St Sébastien ou plutôt St Vénéré localement et inconnu des principaux répertoires iconographiques. L’élancement des figures, leur attitude théâtrale, le mouvement des draperies datent ces statues de l’âge baroque.
- Château des Gallerands :
En 1631, Sébastien Dubois, notaire de Sonnay, achète la terre seigneuriale des Gallerands à Joachim Ducros, seigneur de Mantaille. Il construit le château.
1734, le 17 octobre, à Poussieu, mariage de Messire François Chaste, écuyer conseiller et procureur du Roi de la sénéchaussée de Crest et de Mademoiselle Adrianne Duboys, fille de feu Michel Duboys, docteur médecin et de feu Adrianne Trouillet. A la famille Chaste des Gallerands succède la famille Chavanis.
1914, Jean Dupuis de Murinais y réside.